Je n'ai pas l'habitude de ce genre de week-end. Généralement je les passe ailleurs, avec lui. Mais depuis hier, je suis déboussolée. Je suis là, mais dans ma tête c'est l'errance totale. C'est marrée haute et les vagues cognent d'un bout à l'autre de mon crâne. Franchement désolant. Je m'ennuie profondément. Je suis en vacances depuis début mai, elles prendront fin début octobre. Que faire entre temps ? J'ai envie de voir autre chose, sortir de la grisaille parisienne, mais je n'en ai pas vraiment la possibilité. J'ai envie de rencontrer des gens aussi, au hasard dans la rue, dans un bar... Et non pas sur un fichu tchat où le niveau intellectuel est moindre et où la femme passe pour un bout de viande baisable.
Un jour j'ai arrêté d'écrire. Ce jour-là, c'est que tout allait bien. Tout est allé bien pendant plus de 3 ans d'ailleurs. Mais ce soir, le mot "bien" s'est ébréché. Alors quand les choses ne tournent plus dans le bon sens je me remets à écrire. Il y a un truc indéfinissable, une faille là, au fond. J'me sens seule, désemparée un peu. En fait, je soupçonne que l'envie de pianoter sur un clavier est un prétexte pour chercher un peu de reconnaissance, un peu de compagnie. Il est vrai que parmi tant de blogs, le mien est un grain de sable. C'est presque désespérée comme tentative. Mais flûte, j'en ai envie. Et puis je me sens déjà libérée d'un poids, et puis même que je vous souhaite la bienvenue.